N'oublie pas qui tu es [PV LIBRE, MÊME MUFASA PEUT VENIR]

N'oublie pas qui tu es - PV LIBRE

Il fait nuit. Bordel ce que je suis perspicace... Nan, plus sérieusement, il fait nuit, il fait juste nuit, mais pourquoi quand il fait nuit j'ai l'impression d'être quelqu'un de complètement différent ? Je suis là, comme toutes les nuits, allongé sur le toit du bahut avec ma bière et mon joint, seul la plupart du temps. Ça me change pas du reste de la journée: je me bourre la gueule pour supporter les cours, je fume de la beuh avec des gars de Zhelezo, puis je suis pas souvent accompagné, faut dire. Bah bizarrement, là, je me sens pas moi. 'Fin, j'ai l'impression d'avoir laissé tomber un espèce de masque. C'est complètement con vu que je suis toujours le même con.

Je repense à la nuit d'orage, quand Aki a débarqué dans la piaule. Ce soir-là, je l'ai réconforté. Puis j'ai offert des macarons à l'autre poufiasse de Ai. Je me demande toujours pourquoi.

Je croise mes bras derrière la tête et je fixe le ciel étoilé, le tonk de ma salade en équilibre sur ma lèvre inférieure. Depuis que je suis là, j'ai l'impression que quelque chose se passe. Ça c'est encore la faute de cette con de vieille ! À me foutre ses prophéties, ses "tu verras mon fils", à la gueule... Merde, je suis pas son fils !

Je suis plus le fils de personne.

J'expire de la fumée compacte et blanche, qui semble se confondre avec les quelques nuages qui restent. Je suis vraiment chelou la nuit, je sais pas si c'est parce que je suis défoncé ou si je dois avoir peur de moi-même. Pfeuh, peur, et puis quoi encore.

- ...

Chef de Léto

Je décidais de monter sur le toit pour profiter de la nuit qui semblait belle, pensant que j'allais être seul je me mit à chanter The rolling stones des Following the river, jusqu'à remarquer une chose couché par terre, je m'arrêtais immédiatement de chanter le rouge au joue pensant m'être tapé la honte de ma vie, jusqu'à voir la dégaine de la chose, c'était certes un préjugé mais je savais déjà que l'homme allongé par terre était un Zhelezo, alors je m'asseyais à côté de lui, juste pour le faire chier, puis je me mit à regarder le ciel, patiemment, attendant une quelconque réaction de la part du métalleux. (je sais j'ai fait un jeu de mots de merde avec Zhelezo pas frapper)

...

HS: Pas compris le jeu de mots i___i

Je fermais limite les yeux quand j'entends un fredonnement. J'ouvre un œil et vois un type s'asseoir à côté de moi en mode posé tranquille wesh bien ou bien on se connaît pas je m'en tape. Déjà il est pas Zhelezo, je l'aurais remarqué sinon - comment rater ce mec ? Sympa la dégaine, je suis sûr que même en passant ta journée à scruter sa tenue t'auras pas tout vu. C'est que ça doit mettre du temps à s'habiller, ces types-là, si ça se trouve il vient juste de finir... Tout apprêté tout beau mais tout seul. Haha. Triste. J'aurais pensé qu'il est du genre populaire. Nan, c'est sûr, il l'est. Je dirais même que je suis face à un des VIP d'un clan, Zima ou Léto. Trop bling-bling pour être un Oblitus, et tant mieux, ils sont vraiment, vraiment pas nets ces mecs. Merde, on peut plus être tranquille deux secondes...

Je bouge pas d'un iota, je reste comme si je l'avais pas vu. Puis je soupire. Voix posée, un peu agacée, mais sans plus - la flemme quoi.

- Qu'est-c'que tu m'veux ?

Nan parce qu'il doit forcément être là parce qu'il me cherche et qu'un con a poucave où j'étais, sinon qu'est-ce que la starlette de service irait foutre sur le toit à cette heure-ci ? Nan, on doit me vouloir quelque chose. Soit je vais encore devoir accepter un truc à la con, soit il vient me péter la bouille et je vais devoir lui donner une bonne correction. Bordel, je voulais simplement avoir la paix...

Chef de Léto

J'attendais patiemment que l'autre réagisse en fixant la lune lorsqu'il me demanda en mode blazer de la vie:

- Qu'est-c'que tu m'veux ?

Je tournais donc la tête vers lui puis d'envie joueuse je lui répondit avec un sourire moqueur :

"-Qui sais je suis peut être venu pour toi ou peut être juste pour regardé la lune..."

Je me mis a le détailler puis je remarquais la bouteille de bière a coté de lui et le joint pendu a ses lèvres puis pour l'emmerder encore un peu plus, je lui prit le joint tirais un coup puis lui remit entre ses lèvres comme si de rien n'était calmement, la fumée parcouru lentement mon organisme en même temps que ma respiration puis j'ouvrit légèrement la bouche laissant la fumée d'un blanc total sortir d'elle même. Après cet acte je pouvais être sur d'avoir une réaction amusante de la part du protéger du fer.

...

(Zhelezo-> fer-> metal-> métalleux)

HS: ..... Patientez... Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! x)

"-Qui sais je suis peut être venu pour toi ou peut être juste pour regardé la lune..."

- ... C'est ça, paie-toi ma gueule en plus.

Le mec il a le choix entre tabasser du Zhelezo et contempler le satellite de la Terre comme un poèèète... Franchement moi j'aurais choisi la première option - du coup qu'est-ce que je fous là ?

Je soupire et tente de l'ignorer quand quelque chose disparaît puis réapparaît subitement. MON oinj. Que J'AI payé avec l'argent que j'ai reçu du règlement de comptes dans MON squat. Nan mais te gêne pas, surtout te gêne pas, refais-le et je t'expl...

... Ouais nan attends Renzo, ça doit être de la provoc' visant à te foutre en rogne. S'il faisait jour, j'aurais chauffé direct et on serait déjà en train de s'en mettre sur la gueule. Mais il fait nuit, et bizarrement j'ai la flemme de bouger de là. Je fais que marmonner sans même articuler.

- C'était cool, t'as pris ton pied ?

Chef de Léto

Après avoir remit le joint a sa place et après l'avoir bien narguer le métalleux eu quelques secondes de bug avant de marmonner un:

- C'était cool, t'as pris ton pied ?

J'étais toujours d'envie joueuse et son faux manque de réaction m'encourageais encore plus, alors réfléchissant a ce qui pourrait définitivement le faire réagir, j'eu une idée parfaite, aussi je me penchais vers lui et m'approchais de son oreille avant de lui lancer dans un faux ton sensuel, en me mordant légèrement la lèvre inférieure:

"-Ouais..et t'imagine même pas quel point..."

...

(HS : je suis sur phone donc pas de couleur et des fautes d'orthographes Dsl)

HS: Je te comprends x)

"-Ouais..et t'imagine même pas quel point..."

... Oh là. C'est quoi ces airs aguicheurs ? Ce murmure de petite pute ? Nan mais j'ai vraiment une gueule de pédé ? Y'a marqué "Gigolo à votre service" sur mon front ? J'crois pas, nan !

- Tsh...

Je finis par repousser le mec, pas trop fort mais assez pour qu'il me lâche. Je me lève ensuite et vais au bord de l'immeuble me mettre en suspension avec pour seul appui au plancher des vaches mes talons. Je sais que vu le type que j'ai derrière moi et le fait que je sois complètement défoncé, je risque un peu gros. Mais comme je suis justement complètement défoncé, j'en ai strictement rien à foutre. J'ai maintenant une simple clope au bec et je regarde droit devant moi sans rien dire - autant ne pas perdre son temps avec un frustré sexuel, je sais même pas pourquoi je retourne pas dans ma piaule.

Chef de Léto

Après une nouvelle seconde de réflexion le mec me lança une sorte de petit "tsh" avant de se lever et de se mettre au bord du toit, pendant une seconde j'ai cru que shooté comme il était il allait sauté puis pensant qu'il me fuyait juste j'éclatais de rire pas du tout effrayé par le fait qu'il pouvait tomber et faire une chute mortelle, je devais sûrement commencer a être affecté par la fumée de son joint. Puis tout en laissant parler mon envie je continuais a l'embêter:

"-Hey, fait pas ta vierge! C'était une blague! Et puis de toute façon je suis déjà casé alors j'aurais rien fait! A moins que tu sois un gay refoulé et que ce que je t'ai dit t'a exciter!"

Je fus prit d'un fou rire en pensant a la dernière phrase que j'avais sortit si lui était un gay refouler alors moi qu'est ce que j'étais? J'arrêtais lentement mon rire puis reprit un air tout aussi joueur qu'au début avec un sourire narquois et moqueur, vu ses réactions j'allais bien m'amuser.

Putain, son rire me fait vraiment chier... Il peut pas se la fermer ? Il me filerait presque un bad trip.

"-Hey, fait pas ta vierge! C'était une blague! Et puis de toute façon je suis déjà casé alors j'aurais rien fait! A moins que tu sois un gay refoulé et que ce que je t'ai dit t'a exciter!"

Je hausse les épaules et n'adresse aucun regard à ce mec qui veut faire son intéressant.

- Navré pour tes fantasmes les plus fous, j'suis hétéro.

Puis pourquoi je lui raconte ma vie ? Bon bah visiblement il veut jouer avec mes nerfs. C'est le moment d'appliquer la technique contre le hoquet de la vieille. Pense à autre chose. Nan, pas de la pizza, tu vas avoir faim et comme t'es défoncé tu vas vouloir faire nawak pour ta survie et dévaliser une pizzeria fermée à cette heure-ci. Pense... Pense...

... Ouais voilà j'ai trouvé.

Je regarde les étoiles - juste histoire de lui montrer que je m'en cogne de lui, hein, pas parce que je suis mélancolique, faut pas se méprendre.

Chef de Léto

- Navré pour tes fantasmes les plus fous, j'suis hétéro.

Mon sourire s'élargissa à l'entente de cette phrase, mon dieu ce que j'avais reconverti comme mec qui se croyait hétéro, même les pires des machos finnissait a quatre pâtes en dessous de moi. Je continuais de le regarder alors que lui m'ignorais en faisant son trop dark et en regardant les étoiles. Je me levais puis m'approchais de lui, je m'arrêtais quelques mètres du bord et donc du zhelezo puis je lui dit simplement:

"-Crois moi beaucoup de gens me sortaient le même discours que toi: je suis hétéro jamais je serais gay... Moi même je disais la même chose au début, mais t'a déjà essayer au moins? Je suis sur qu'avec toi ça marcherais a coup sur..."

Une image de ce mec soumis a moi s'infiltra dans mon esprit, je la chassais immédiatement préférant pensé a celui qui dormait encore dans mon lit. Je regardais à nouveau le sujet zhelezo toujours avec un sourire narquois et encore toujours ce sentiment qui me donnait envie de la faire chier.

"-Crois moi beaucoup de gens me sortaient le même discours que toi: je suis hétéro jamais je serais gay... Moi même je disais la même chose au début, mais t'a déjà essayer au moins? Je suis sur qu'avec toi ça marcherais a coup sur..."

Je demeure impassible.

- T'as dit qu't'étais casé, nan ? P'is ça m'intéresse pas.

OK, bon bah le gars il déboule me faire chier pour un plan cul. Nawak. À tous les coups c'est un gars de Léto. De vraies putains, ces types-là. Je sais pas si c'est les dingues de Oblitus ou ces rats de Léto que je déteste le plus - 'fin tu me diras y'a toujours deux-trois personnes sympas dans le lot, mais je m'égare.

J'écrase le mégot de ma cigarette puis jette ce dernier dans le vide.

- Ça tu vois, c'est c'que j'f'rai de d'ta queue si t'essayes. Donc si tu tiens au peu qui t'reste de ta virilité n'y pense même pas.

Vous inquiétez pas, je suis toujours très calme.

Chef de Léto

J'adorais déjà son répondant un peu plus vif qu'au début puis je souriais il avait pas marché, il avait couru même si un point m'énerva légèrement c'était "le peu de virilité qu'il te reste" aussi je me mis a éclaircir plusieurs points:

"-Qui t'a dit que c'était avec moi que tu devait le faire? Tu crois que je suis la pour te proposer un plan cul ou quoi? Et puis ne dit pas "le peu de virilité qu'il te reste", c'est pas parce que je m'habille pas en cuir, jeans et rangers que j'en ai pas fait crier des putes dans ton genre..."

Je le regardais toujours de mon air moqueur mais cette fois ci j'avais un sourire mauvais, si il y a avait bien un truc que je ne supportais pas c'était qu'on se doute de ce qu'on me menace si bassement. Si il jouait sur ce jeux alors j'allais jouer aussi.

"-Qui t'a dit que c'était avec moi que tu devait le faire? Tu crois que je suis la pour te proposer un plan cul ou quoi? Et puis ne dit pas "le peu de virilité qu'il te reste", c'est pas parce que je m'habille pas en cuir, jeans et rangers que j'en ai pas fait crier des putes dans ton genre..."

Oh, ce que c'est faible, on menace le seul qui fait encore de lui un bonhomme et ça y est on se fait traiter de pute... Ça s'emporte vite à ce que je vois. Sauf que moi je suis pas venu foutre la merde, c'est lui qui a commencé. Donc il a qu'à s'exciter tout seul, j'irai pas nourrir une "discussion" qu'a aucun sens. N'empêche que je peux pas rester silencieux, il va penser que j'accepte qu'on me traite de pute.

- Tiens, tu vois, t'as encore ramené la conversation à toi. T'avais bien commencé pourtant, j'suis pas v'nu t'proposer un plan cuuul, gna gna...

Je viens lui tapoter le dos avec un sourire narquois.

- T'en fais pas, tu et ta gueule d'amour tu vas encore en faire crier, des p'tites putes. Pas la peine de flipper au point d'proposer au premier v'nu.

Je m'éloigne de lui pour revenir au bord de l'immeuble, puis m'étire et regarde de nouveau les étoiles.

- Puis moi aussi j'suis casé...

Si si, je vous jure.

Chef de Léto

Je le regardait bouche bée, il m'avait eu, je souriais de nouveau j'appréciais vraiment son répondant,après avoir passé les treize dernières années avec le chef de son clan, un nouveau qui avait du répondant ça faisait pas de mal...Aussi j'éclatais de rire avant de m'écrié simplement:

"-Tu ma eu! Je crois que je t'apprécie déjà, enfin quelqu'un qui se gène pas pour me répondre, a part ton chef Shion bien sur. Mais avec le temps ça lasse...Je m'appelle Reiga Andreis chef de Léto et toi?"

Je me doutais qu'après ce que je venais de faire j'aillais soit me prendre un vent soit me faire remballer salement mais je m'en foutais maintenant que je l'avais trouvé j'hésiterais pas a venir le faire un peu chier pour m'amuser.

"-Tu ma eu! Je crois que je t'apprécie déjà, enfin quelqu'un qui se gène pas pour me répondre, a part ton chef Shion bien sur. Mais avec le temps ça lasse...Je m'appelle Reiga Andreis chef de Léto et toi?"

Oh, je vois. Le chef. Beh putain, il paie pas de mine. Tellement forever alone qu'il vient emmerder de parfaits inconnus juste pour savoir s'ils aboient ou s'ils mordent. Puis il se fie aux préjugés pour tout de suite me foutre chez les Zhelezo. Bon OK ça marche pour moi, et ça marche pour lui, mais s'il se fie qu'à la poire à chaque fois je donne pas cher de lui.

Toujours sans bouger, en articulant à peine.

- Renzo.

Chef de Léto

En entendant son nom je me souvint d'un chose que je ne tardais pas à lui confié:

"Aaaah, alots c'est toi Renzo! On a étudier ton dossier avec les frangins Kurama l'autre jour, ils voulaient te mettre chez moi mais j'avais refusé, j'avais déjà trop de monde. Finalement je commence a regretter!"

Je continuais de le regarder avec mon grand sourire puis je me rassis enlevant la partie supérieur de mon kimono restant alors en débardeur. Je regardais a nouveau le ciel en cette soirée de pleine lune, et je repensais encore une fois a mon petit Hikaru qui dormait encore à cette heure ci, puis je soupirais disant sans vraiment m'en rendre compte:

"-Pourquoi il a fallu qu'il s'endorme en plein câlin..."

Je re soupirais beaucoup plus fort voulant que l'autre m'entende puis je me couchais définitivement sur le béton du toit, profitant de la vue...

"Aaaah, alots c'est toi Renzo! On a étudier ton dossier avec les frangins Kurama l'autre jour, ils voulaient te mettre chez moi mais j'avais refusé, j'avais déjà trop de monde. Finalement je commence a regretter!"

Je hausse simplement les épaules.

- J'aurais r'fusé de t'façon.

Quoi ? Je suis bon qu'à être un enfoiré de Zhelezo, les pires de tous. Entre les putains et les crapules, j'ai fait mon choix - si on peut encore parler de choix.

Ben tiens, en parlant de putain, voilà que l'autre se fout en débardeur. Qu'est-ce qu'ils ont tous à de désaper devant moi ? Je vais presque me mettre à croire que j'attire les pédales...

"-Pourquoi il a fallu qu'il s'endorme en plein câlin..."

... Je crois que j'aurais pas dû entendre ça. Tant pis, je vais rebondir. C'est marrant. Il parle tout seul.

- Bah, ça arrive les pannes. P'têt que t'étais pas assez baisable, le pauvre il a dû s'emmerder...

Je finis par éclater de rire. J'imagine, quoi ! Le mec il... 'Fin nan, je devrais pas imaginer !!

Je sais pas ce qui m'arrive mais j'attire avec les pédés les situations surréalistes...

Chef de Léto

J'équarquillais les yeux, je n'avait pas calculer le fait qu'il pouvait m'entendre, et encore moins le fait qu'il allait me répondre en se foutant de ma gueule. Je souriais franchement, il avait décider de me rendre ce que je lui avait fait tout à l'heure. Quand même vexé qu'il se soit foutu de moi je lui répondit:

"Crois moi si il avait pas fait une crise ce matin et qu'on l'avait pas fait ce midi et en rentrant des cours on se serait pas rencontré ce soir!"

Je me redressais me retrouvant de nouveau assis puis je décidais d'enlever mes chaînes devenue trop lourdes avec la fatigue, je sortait ensuite mon sabre de sous mon kimono et le posais a côté de moi, pour être couché c'était franchement plus confortable. Puis je le pris en main et le retira de son fourreaux admirant comme toujours la finesse et les gravures de la lame. Puis je pointais mon sabre vers le ciel ou plutôt vers la lune avant de le rangé de nouveau et de le reposer a côté de moi.

Je regarde... Heu merde c'est quoi son nom déjà ? Reina ? Reva ? Bref Rétruc sortir un katana. C'est mignon. Tellement la flippe de se faire agresser qu'il sort armé, comme les mamies avec leurs lacrymos dans leur sac. Je sais pas s'il essayait de m'impressionner en sortant son cure-dent, mais en tout cas c'est râpé.

Je ferme un peu les yeux, histoire de me détacher un peu de ce monde de fous et profiter de l'air frais et du calme pour m'aérer le haricot qui me sert de cervelle. J'aurais pas dû forcer autant sur la beuh et la chicha alors que je suis à jeun depuis l'heure du dîner - pour moi ça fait beaucoup OK ? Boarf, c'est pas bien grave mais c'est chiant pour trouver la quiétude nécessaire à me faire pioncer.

- ...

Chef de Léto

Je me retournais sur le côté, essayant de m'endormir calmement, ayant toujours trop chaud en plein mois d'avril, j'enlevais finalement mon débardeur, souvent je me demandais pourquoi j'étais si insensible au froid, je me relevais même si j'essayais je n'aurais pas pu m'endormir car en plus de la chaleur je n'avais pas mon amant dans mes bras, je soupirais une nouvelle fois puis siffla d'une manière agacée :

"-Putain...fait chaud!"

Je me déplaçait alors de quelques mètres, pour cherché un peu plus de fraîcheur, en vain. je retournais donc a ma place près de mes affaires. Avant de souffler une nouvelle fois.

"J'me fait chier..." puis plus pour moi même qu'autre chose "J'aurais adoré être schizo au moins j'aurais pu discuter..."

Nan mais je rêve... V'là qu'il se met torse-poil...

Je me tourne pour ne plus avoir à le regarder puis je me rallonge et je me rallume une cigarette.

"J'aurais adoré être schizo au moins j'aurais pu discuter..."

- Borf, tu peux même pas discuter, c'est pas d'la vraie discussion, ils t'écoutent pas...

Je ne le regarde toujours pas et j'ajoute un haussement d'épaules au compteur.

True story. J'ai déjà été schizo. Ça a pas duré longtemps, sûrement quelques mois, à cause de l'ecsta que je prenais en ce temps-là. Ah, c'était le bon temps, j'en serais presque nostalgique. 'Fin, avant la schizophrénie bien sûr. Cette période-là elle craignait par contre, l'autre garce de Lydia restait avec moi juste parce que je lui faisais pitié, 'fin, c'est ce dont je suis sûr maintenant.

Mon regard se ternit un peu et je tire sur ma garo sans un mot de plus, en faisant des O avec la fumée que j'expire. Au bout d'un moment ça fait une cible, j'avance ma clope vers cette dernière et fais semblant de tirer dedans avec en faisant un "poc !" avec ma bouche. Puis je me remets à fumer normalement, toujours absorbé par mes pensées même si je fais le con.

Chef de Léto

Je regardais Renzo faire le con avec la fumée de sa clope, j'avais mal entendu sa phrase alors j'avais laisser tomber, je soupirais encore une fois puis je me levais me dirigeants vers le bord du toit. Je m'assis sur celui ci a côté de l'autre puis je sortit mon portable regardant l'heure puis la photo de mon amant endormi qui me servait de fond d'écran avant de remarquer que j'avais un message d'Hikaru, je l'ouvrit pensant que c'était quelque chose d'important avant de voir un selfie de mon amant portant seulement un de mes kimono avec un 'j'ai envie de toi' en dessous. Je fermais immédiatement le message le rouge aux joues puis je me levais et me dirigeais vers mes affaires, presser, avant de reflechir et de regarder l'heure du message: 16h56, je venais de me faire troller par ma boîte sms.
Complètement déçu je retournais m'assoir près du zhelezo, puis je resoupirais. La nuit allait être longue surtout si je n'artivais pas a m'endormir.

HS: Désolé hier j'ai piqué du nez jeiorgfbkjrnsfvd c ;n;

Me voilà à présent plutôt détendu. La seule ombre au tableau pour l'instant, c'est le Léto juste à côté de moi qui peut passer à l'action à tout moment sur un coup de tête. Visiblement ce sera pas le cas, mais justement faut pas se fier aux apparences. C'est jamais bon signe quand le chef d'un clan rival t'apprécie et veut faire ami-ami avec toi. C'est pas que je suis contre un processus de paix, mais quand même, là comme ça à l'improviste, ça n'envisage rien de vraiment cool.

J'écrase ma cigarette puis je fixe les étoiles pour tenter de me changer les idées. Quand j'étais petit, la vieille, pour essayer de faire comme si j'étais normal, me faisait regarder des dessins animés à la télévision. Ça m'a tellement bousillé le cerveau que fut un temps où je croyais dur comme fer que les personnes qu'on a perdu se réincarnent en étoiles pour nous surveiller. Je me demande ce que mes parents voient de là-haut. Ils doivent pas être très fiers. Désolé les vioques, j'ai jamais été à la hauteur de vos attentes. Putain, mais pourquoi je pense à ça, moi ? Je dois vraiment être bien fonce-dé !

- Pfh...

Je cesse de regarder les étoiles et je fixe mes pieds à la place.

Chef de Zhelezo

Il était assez tard, la nuit était noir et sombre et c'est en gilet qu'il sortit de sa chambre. D'un pas discret et assuré il se faufilla dans les couloirs sans être vu. En même temps il est habillé entièrement en noir et dans l'ombre c'est dur à voir donc de ce côté là il était tranquil. Il gravit les marches lentement, voulant rejoindre le toit histoire de prendre un peu l'air et d'être tranquille sauf que, surprise mothefucker deux gars y était. Un assit, l'autre en train de fumé à côté. Génial. Il s'avança, sans faire le moindre bruit et reconnu Reiga. Il sourit et eut un léger rire qui trahit son pseudo air discret et comme c'était complètement foiré pour la discrétion il dit:

"- Et bah, vous avez l'air de vous éclatez... "

Il regarda les deux hommes avec un fin sourire. Il leur dit ensuite d'un ton amusé:

"- Que c'est mignon... Un joli petit couple en train de contemplé la lune... ça mérite d'être immortalisé!"

Il sortit rapidement son portable et les prit en photo plus d'une fois, riant un peu avant de s'approché encore, gardant tout de même un bon mètre de distance, sait-on jamais.

Chef de Léto

Je tournais la tête en ayant entendu un bruit derrière nous lorsque je vis mon meilleur pote entrain de prendre une photo, non pas une photo mais une dizaine de photo, je me relevais paniqué et commença a faire des signes incompréhensible, tout en secouant la tête négativement:

"-C'est paaas du tout ce que tu croit Shion! Et arrête de prendre des photos par pitié!"

Ça y est ma vie était fichue, tel que je connaissais le chef des Zhelezo il n'hésiterait pas a faire passé les photos dans tout le lycée en lançant des fausses rumeurs, mais le pire c'est qu'il allait sûrement allé voir Hikaru et qu'il allait sûrement lui dire que je le trompais. Je couru vers mon meilleur et essayait de prendre le portable mais en cour de route je me pris les pieds dans mes chaînes qui traînaient par terre et je me rétamais le visage au niveau de ses pieds...J'étais mal barré...